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Où trouvait-on Radio Normandie sur le cadran ?
(dates sous réserves)
 

Poste Ducretet année 1932
 

*  la présence à Louvetot d'un émetteur de 60 kW installé par l'armée allemande n'a jamais été confirmée.  

> Pour information, l'émetteur du Poste Parisien à Limours (328 et 312 m) faisait 60 kW, celui de Radio Paris à St-Rémy L'Honoré (1725 m) 75 kW

Encore quelques documents...

Lu dans "The Wireless World"  du 6 janvier 1938...

Le 6 janvier 1938 :

.
Le gouvernement anglais
met-il la pression sur la France : 
une loi "anti Radio-Normandie"
en préparation ? 

EMETTEURS RENEGATS

La position en France

Malgré des discussions incessantes à Bruxelles de la Convention Internationale de Radiodiffusion (le bureau de régulation des émetteurs, à propos des longueurs d'ondes utilisées par les postes Radio-Normandie, Radio-Mediterrannée et Radio 37 (Paris), la situation reste inchangée. Radio-Normandie (15 kW) qui opère sur la longueur d'onde de Moravska-Ostrava de 269,5 mètres, sentira une secousse lorsque le nouvel émetteur à haute puissance de Prague 2 à Melnik commencera à rayonner sur cette fréquence le 15 janvier 1938. Moravska-Ostrava quant à elle, reprend l'ancienne longueur d'ondes de Prague 2 sur 249,2 mètres. 
Pendant presque deux ans, Radio Mediterranée a utilisé la longueur d'onde de 235,1 mètres allouée à la Bulgarie et la Norvège, tandis que Radio 37 continue d'utiliser depuis octobre 1937, la longueur d'onde de Bucarest, ce qui a causé des protestations de la Roumanie.

 
Limiter la puissance 

Un plus grand nombre de postes utilisent des fréquences qui ne leur ont pas été allouées par le plan de Lucerne de répartition des longueurs d'onde. 
En conséquence, ils ne peuvent se plaindre car ils ne sont pas signataires du plan. Cependant, ce n'est pas le cas avec les trois stations mentionnées ci-dessus. Pour la France, le seul signataire est le Ministre des Postes et Telegraphes responsable pour les accords internationaux de tous les postes français. 
Un correspondant du "Times" rapporte que le gouvernement français présentera bientôt une loi interdisant les postes privés émettant en langue anglaise, qui dépasse une certaine puissance, ou qui utilise une longueur d'onde non reconnue par la convention de la radiodiffusion internationale. Cette action concertée est le résultat de rencontres entre le gouvernement britannique et français contre la création par les propriétaires de Radio-Normandie de la nouvelle station émettrice de 100 kW à Louvetot, à mi-chemin entre Rouen et Le Havre. Ce poste qui n'est cependant pas encore en fonctionnement, a été décrit dans "The Wireless World",  il y a quelques mois. 
 

Lu dans "The Wireless World" du 17 mars 1938...


CHANGEMENT DE LONGUEUR D'ONDE POUR RADIO NORMANDIE

Comme s'y attendaient les auditeurs qui avaient remarqué l'interférence affectant les émissions de Radio Normandie depuis la mise en service de la nouvelle station surpuissante de Prague sur la même longueur d'onde, Radio Normandie a donc changé sa fréquence. Elle est maintenant entendue sur 212,6 mètres (1 411 kc/s), une longueur d'onde malgré tout déjà attribuée par le Plan de Lucerne à la Roumanie et au Portugal pour leurs services intérieurs. 

SEINE-INFERIEURE :
L'antenne de Radio Normandie a bien mérité de la Patrie

Le 11 août 1944, vers minuit, un gros bi-moteur allemand qui revenait d'un raid sur l'Angleterre, toucha le pylône. La violence du choc le désempara et il alla s'écraser dans une cour de ferme, enflammant le dos des vaches et les arbres. Les membres de l'équipage furent carbonisés et leurs restes ont nourrit les porcs. L'ennemi qui occupait la station pensait qu'il s'agissait d'un avion anglais mais à leur joie, succéda la stupeur quand ils virent que c'était un avion allemand.

Le 23 mars 1945 - Le monopole de la radiodiffusion est instauré en France !

Hélas, 1945 ne représente pas la liberté retrouvée en ce qui concerne les ondes françaises car un monopole de Radiodiffusion est instauré. L’Etat s'auto-proclame seul propriétaire des ondes et à ce titre, est le seul à autoriser l'usage des télécommunications audiovisuelles sur le territoire français. Le glas sonne donc pour les radios privées anéantissant bien des espoirs.



Pour remplacer le pylône détruit par les Allemands, à la fin des hostilités, la radio d'Etat érige un système d'antenne avec deux mâts (ou trois semble-t-il ? Un 3ème pylône semble apparaître derrière le toit du bâtiment de l'émetteur), en attendant la reconstruction d'un pylône plus costaud de 120 mètres pour le relais des programmes nationaux. Rappelons que l'antenne initiale de Louvetot faisait 170 mètres de hauteur.

VERS UNE REPRISE PROCHAINE
DES EMISSIONS DEPUIS L'EMETTEUR DE LOUVETOT ?

C'est ce que l'on pouvait espérer à la lecture du "Journal Officiel" du 28 février 1952
Document transmis par Thierry Vignaud

Après la guerre de 1939-1945, les installations de Radio Normandie, comme les autres stations privées françaises, ont été réquisitionnées par l'Etat pour relayer les programmes nationaux. Un instant, on a cru qu'une levée de la réquisition (voir extrait du Journal Officiel du 28 février 1952 ci-dessous) conduirait à la reprise des émissions de la station normande telles qu'elles existaient avant-guerre. Mais il est bon de rêver...  
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Extrait de  "La Semaine Radiophonique"

Ci-dessous une coupure extraite de La Semaine Radiophonique (l'ancêtre de Télérama) n° 12  du 23 mars 1952. 

Document transmis par Daniel Felhendler
 

  < Outre l'information sur Radio Normandie et l'actualité de l'époque, on peut lire aussi une nouvelle sur des radios offshore made U.S.A. (émetteurs embarqués sur des navires ancrés à la limite des eaux territoriales, une idée reprise à la fin des années 50 en Scandinavie et en mer du Nord pour échapper aux monopoles de radiodiffusion des Etats riverains concernés).

L'histoire de l'International Broadcasting Company (IBC)
et de Radio Normandie dans
"Offshore Echos Magazine"

En mars, juin et septembre 2000, le magazine Offshore Echos (toujours lui !) publie une série de reportages intitulée "A la recherche des ondes perdues" sur Radio Normandy - vue du côté britannique. La station sous l'impulsion d'un certain Capitain Leonard F. Plugge devient la toute première station commerciale anglaise... 

Sinon, le texte seul  peut être lu directement ici : "A la recherche des ondes perdues"


(c) Offshore Echos est le magazine de l'association France Radio Club 337 rue Pierre Leroux 76590 LE TRAIT France

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France
Qui se souvient du boucanier 
de la TSF dont les ondes traversaient
le Channel ?

"The buccaneer of the air waves", un reportage de Mr Les Woodland
paru en hiver 1997 dans le magazine britannique France,
"la revue trimestrielle de la vie française" dont une traduction
en français est    > là <



"This is the story of Captain Plugge, one of Britain's first commercial broadcasters.
Unable to broadcast as he wished in Britain, he set up a studio in Fécamp and Radio Normandy was born in June 1931."


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