Le studio
rouge :
un des
premiers studios de diffusion
rue de Boulogne à Fécamp. A noter les
platines tourne-disques placées de part et d'autre du panneau de
contrôle, destinées à la lecture des programmes
pré-enregistrés. Chaque
plage de disque ne durait que quelques minutes (à la vitesse de 78
tours/minute)
et il était nécessaire de préparer à l'avance les
séquences suivantes sur les autres platines afin
d'éviter toute
interruption de la diffusion.
Pas d'explication en ce qui concerne la présence
des deux carillons et
de leur utilité (réglés à des
heures différentes, pourquoi ?)
.
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"Tout d'abord introduits dans
le premier studio,
les visiteurs peuvent admirer
la savante combinaison de la table de
distribution,
au centre de laquelle le speaker de service ayant
à portée
de la main toutes les commandes
nécessaires, assure l'émission suivant
le programme
arrêté à l'avance. C'est lui qui fait passer ainsi de
l'auditorium aux machines et appareils d'émission
situés sur la falaise,
la parole, le chant, l'information
ou la musique enregistrée que
l'antenne diffusera
enfin à des milliers de kilomètres."
(Journal de Fécamp 24/09/34)
Le studio gris
ou studio des speakers et détail des platines disques
Remarquez la forme du micro et les six platines
tourne-disques 78 tours. Au fond, un récepteur
de contrôle
pour le retour ?
Le "bâtiment des machines" dans le haut de la Sente de la
Fromagerie. De nos jours, ce chalet au milieu d'un bouquet d'arbres, est
devenu une discrète maison d'habitation.
L'alimentation électrique (transformateurs haute tension, redresseur à
vapeur de mercure)
Les pompes à eau du système de refroidissement.
Les selfs d'accord du
circuit d'antenne
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La "Maison de la
Radio", à l'angle des rues de Boulogne et Georges Cuvier, inaugurée
samedi 22 septembre 1934.
Le même quartier en 2005...
Le
studio bleu :
rue de
Boulogne
Journal de Fécamp 24/09/34 :
"Le grand auditorium, long de 16
mètres est éclairé par de larges baies vitrés. Son acoustique et son
aménagement ont été judicieusement étudiés. Il peut recevoir une
nombreuse assemblée et abriter commodément un important orchestre. Il
est sobrement meublé, invite au silence, mais comme le reste de la maison
possède une note d'élégance qui flatte. A l'entrée se trouve le piano,
instrument indispensable et conçu suivant la technique requise, et au
trois-quarts environ de la distance en allant vers le fond de la salle, le
microphone ultrasensible sans lequel nulle audition ne pourrait avoir
lieu."
Le
premier studio
(cabine
de prise de son et quatre plateaux
tourne-disques) en 1933
Une "pause"
photographique pour les acrobates
monteurs des nouveaux pylônes de Radio Normandie en 1933
Un plus puissant
émetteur (20 kW) ...
... et son meuble pilote à quartz
!
A noter les bobinages de cuivre : fabrication maison ?
Lire une synthèse des
chapitres consacrés à Radio Fécamp
et Radio Normandie à partir des
ouvrages :
- L’
Histoire de la radio en France
(René Duval) - Moreau
- Radio privées, radios pirates
(Frank Ténot) – Denoël
Ci-dessous :
Avril 1933 : la station
Radio Normandie surplombe la Ville de Fécamp. Les deux nouveaux pylônes (100 et 113 m) remplacent les deux anciens mâts de
50 m devenus insuffisants. La
portée de l'émetteur s'en est fortement ressentie.
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De nos jours, la "maison de la radio" à l'angle des rues de Boulogne et Georges Cuvier |
Les émissions en anglais de "Radio
Normandy" étaient diffusées
depuis cette maison, juste en face, rue Georges Cuvier. |
Le long de la rue, le grenier
de l'un de ces entrepôts
de la "Bénédictine"... |
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... a accueilli le personnel et les studios des émissions anglaises,
jusqu'en 1938,
avant de déménager dans le château de Caudebec-en-Caux |
En haut de la Sente de la Fromagerie, cet
élégant chalet masqué
par les arbres,
a servi de "salle des machines" de 1933 à 1938.
L'émetteur a été sabordé
par l'armée française quelques heures avant l'arrivée des Allemands
dans la ville de Fécamp en 1940 |
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Le chalet, aujourd'hui propriété privée,
est
à l'abri des regards indiscrets |
La photo est prise depuis l'endroit
où s'élevait le pylône Ouest.
Par delà l'horizon, c'est l'Angleterre ! |
Le pylône Est devait s'élever, au
mètre près, devant ce talus
à gauche du carrefour |
Une rue adjacente avec une bien
maigre référence |
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